SUD 2017: Le Salon Urbain de Douala dédié à l’Humain cette année
Salon urbain de Douala : quand la poésie et l’art transfigurent la ville
Pendant une semaine, la capitale économique du Cameroun a vécu au rythme de l’installation d’une vingtaine d’œuvres dans l’espace public.

SUD: la ville de Douala s’embellie de 15 œuvres d’art
Certaines affichent déjà fière allure dans les artères de la ville. D’autres le seront l’an prochain. Après la clôture de la 4ème édition du festival international d’art public de Douala, quinze œuvres d’art vont embellir la capitale économique. Elles sont l’imagination de 16 artistes (11 Africains et 5 Européens) peintres, sculpteurs, plasticiens… Parmi elles, « The Burden » ou (fardeau) de Justine Gaga. La lauréate du 2ème prix du Dak’art 2014 dote la ville d’une sculpture monumentale faite d’aluminuim et de roues d’environ 10 mètres de hauteur. Mais elle ne sera installée devant la poste centrale à Bonanjo, qu’en 2018.
Il y a aussi « les dits et non-dits » de Jean David Nkot, « Les chaises de la dignité » d’Hervé Yamguen, pour ne citer que celles là. Au quartier Nkongmondo, précisement à la rue des manguiers, avenue « UM Nyobe », « Les dits et non-dits » de Jean David Nkot attire. L’ouevre du jeune plasticien est une replique de la façade de la maison située à Nkongmondo du sécretaire général de l’Union des populations du Cameroun (UPC), Ruben Um Nyobe, assassiné par les colons français en 1955.
Avec en plus, une partie du discours du leader nationaliste prononcé le 17 décembre 1952 à la tribune des Nations Unies à New-York aux Etats-Unis, que le plasticien a pris le soin d’inscrire sur cette façade en aluminuim.
L’œuvre se présente sous forme d’un timbre géant et mesure 8,5 m de long et 2,5 m de large. Une manière pour l’artiste d’affranchir la mémoire du nationaliste. « Je me suis rendu compte que j’étais ignorant de mon histoire. Dans ma quête, j’ai découvert et appris des choses. J’ai donc voulu les partager avec tout le monde », explique l’artiste.
Des œuvres artistiques qui ont en commun l’humain et qui mettent en valeur sa place dans la societé. D’ailleurs, « La place de l’humain », etait le thème du SUD 2017 qui s’est déroulé du 5 au 10 décembre 2017.
SUD2017 – « Les équipes des Nations Unies » de Kamiel Verschuren & Lucas Grandin
SUD2017 – 09 décembre 2017 – Bépanda
Inauguration d’œuvres
« Les équipes des Nations Unies » de Kamiel Verschuren & Lucas Grandin
Les sportifs deviennent les ambassadeurs d’articles de la DUDH, imprimés d’un graphisme minutieusement étudié sur leurs maillots.
SUD2017 – « DUDH » de Hervé Youmbi
SUD2017 – 10 décembre 2017 – Ndogpassi III
Inauguration d’œuvre
« DUDH » de Hervé Youmbi (Cmr)
5 articles de la DUDH choisis par des jeunes du quartier sont écrits dans leur langue, le CamFrAnglais, et imprimés sur des plaques signalétiques de rue.
SUD2017 – « Arena of Humanity and the Right of Business » de Erik Goengrich
SUD2017 – 09 décembre 2017 – Lycée Biligue de Bépanda
« Arena of Humanity and the Right of Business » de Erik Goengrich
Une placette circulaire, un espace d’expression sur les panneaux disposés dans l’arène où les élèves peuvent échanger sur leurs projections d’avenir professionnel.
SUD2017 – « Bépanda, Regarde-toi ! » de Lucas Grandin
SUD2017 – 09 décembre 2017 – Lycée Biligue de Bépanda
« Bépanda, Regarde-toi ! » de Lucas Grandin
2 miroirs en vis-à-vis offrent d’infinies possibilités de jouer et de se regarder entre les textes que les élèves ont été invités à extraire de la DUDH.
SUD2017 – « Partage de différence » de Jean-Jacques Kanté
SUD2017 – 09 décembre 2017 – Bépanda
« Partage de différence » de Jean-Jacques Kanté
4 silhouettes aux lignes dessinées symbolisent, par l’échange de fanions et de langues, l’union et la concorde. La boîte à suggestion invite à glisser des pensées.
SUD2017 – « Article n° 1 » de Mustapha Akrim
SUD2017 – 08 décembre 2017 – Koumassi
« Article n° 1 » de Mustapha Akrim
Rythmique de termes extraits de l’article 1 de la DUDH, et mis en relief sur la façade du lycée technique de Koumassi.